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BALLET DE L'OPERA DE ROME

LA CHAUVE-SOURIS

Crédits : La Chauve Souris © Yasuko Kageyama / Roland Petit © Giancarlo Botti

LA CHAUVE-SOURIS
Ballet en 2 actes
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Chorégraphie

Roland Petit

chorégraphie reprise par Luigi Bonino

 

Interprètes :

Ballet de l'Opéra de Rome, Étoiles invitées

Orchestre Lamoureux, direction David Garforth

Musique
Johann Strauss

 

Décors

Jean-Michel Wilmotte

Costumes

Luisa Spinatelli

 

Lumières

Jean-Michel Désiré 

RENSEIGNEMENTS ET

RESERVATIONS
 

 

THÉÂTRE DES CHAMPS-ELYSÉES

15 avenue Montaigne

75008 Paris

01 49 52 50 50

wwww.theatrechampselysees.fr

 

 

DATES

Vendredi 13 janvier 2017 / 20h

Samedi 14 janvier 2017 / 15h & 20h

Dimanche 15 janvier 2017 / 17h

 

 

TARIFS

De 15€ à 110€

DISTRIBUTION PAR DATE

* Etoiles invitées

  Samedi 14 janvier, 20h

Iana Salenko :  Bella  *

Marian Walter : Johann *

Marco Marangio  : Ulrich

Vendredi 13 janvier, 20h

Rebecca Bianchi :  Bella

Michel Satriano : Johann

Antonello Mastrangelo : Ulrich

Samedi 14 janvier, 15h / Dimanche 15 janvier, 17h

Rebecca Bianchi : Bella

Friedemann Vogel : Johan  *

Antonello Mastrangelo :  Ulrich (14/01)

Marco Marangio :  Ulrich (15/01)

A PROPOS

DU SPECTACLE
 

« Roland Petit n’était jamais aussi bon que quand il racontait des histoires. » Olivier Brune. Figure intemporelle de la chorégraphie, grand spécialiste du ballet narratif, magnifique ingénieur de reprises, Roland Petit a su réinventer, avec une richesse de notation fantastique, les plus grands classiques du ballet et de la littérature. Avec la Chauve-Souris, qu’il compose en 1979 pour sa femme Zizi Jeanmaire, Denys Ganio et Luigi Bonino, le chorégraphe revisite la fameuse opérette de Johan Strauss, et replace l’intrigue au cœur de Paris et du restaurant Maxim’s à la fin du XIXe (dans le contexte original de la pièce le Réveillon de Meilhac et Halévy qui avait inspirée l’opérette). Roland Petit recentre alors la trame narrative sur la vie bourgeoise et monotone d’un couple en crise, dont le mari, Johan, succombe aux charmes du libertinage, en se transformant en chauve-souris. Sa femme Bella, aidé par leur ami Ulrich, usera de tous les artifices possibles pour reconquérir son mari. Fresque élégante de la belle époque, ballet plein de verve empreint de métaphores freudiennes, satire d’une bourgeoisie décadente, la Chauve-Souris est une œuvre d’une richesse chorégraphique éblouissante. Fidèle à son style, Roland Petit réussit le tour de force d’associer un vocabulaire classique (composé de traditionnelles variations sur pointe, grande valse ou pas de deux), au style néoclassique et au divertissement du music-hall, avec une pantomime chargée d’ironie, le tout dans un rythme musical effréné... Roland Petit a toujours entretenu une relation privilégiée avec les Productions Sarfati, son producteur de toujours, et le Théâtre des Champs-Elysées, où il a créé sa première compagnie. La Chauve-Souris, qui n’a jamais été reprise en France depuis sa création, revient dans le lieu même où elle a été présentée en 1979. Un moment historique en perspective…

La Chauve-Souris : Teaser © Maxim Derevianko

ROLAND

PETIT Chorégraphe

 

Danseur et égérie de la chorégraphie française, Roland Petit s'est essayé à tous les genres, y compris le cinéma, l’opérette, et même le music-hall. Roland Petit entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris, se forme auprès de Gustave Ricaux et Serge Lifar et intègre le corps de ballet en 1940. Lifar le trouve grandiose, crée des rôles pour lui, mais au delà de la passion d’être danseur, Roland Petit a d’autres appétits et la fibre d'un chorégraphe. À 16 ans, il signe sa première chorégraphie, une pièce pour sa camarade Janine Charrat. Le chorégraphe trouve déjà sa source d’inspiration dans l'éclat des Étoiles. Il quitte l’Opéra de Paris à l’âge de 20 ans et présente ses premières chorégraphies au Théâtre Sarah Bernhardt, affirmant d’emblée une conception théâtrale du ballet, à laquelle il demeurera fidèle. En outre, Roland Petit capte rapidement la recette du succès de Diaghilev et comprend qu'une chorégraphie qui a du style ne suffit pas à la réussite d’un ballet. Pour une œuvre grandiose, il faut une association de talents : compositeurs, librettistes, peintres, décorateurs, couturiers. Il s’entoure alors des meilleurs et collabore avec pléthore de grands artistes, de César à Picasso, de Jean Carzou à Max Ernst, de Bernard Quentin aux Nouveaux Réalistes Martial Raysse, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, ou encore Jean Anouilh, Jean Cocteau, Jacques Prévert, Joseph Kosma, Brassaï, Marius Constant, Yves Saint Laurent, Christian Dior, Maurice Jarre, Serge Gainsbourg, Pink Floyd, Charlie Chaplin, Marilyn Monroe, Fred Astaire, David Hockney, Edmonde Charles-Roux, Orson Wells, Gabriel Yared ou Jean-Michel Wilmotte…. Auteur de créations abordant tous les genres, il chorégraphie pour une pléiade de grands danseurs internationaux dont Rudolf Noureev, Mikhaïl Baryshnikov, Alessandra Ferri, Noëlla Pontois, Carla Fracci, Margot Fonteyn, Tessa Beaumont, Loipa Araujo, Lucia Lacarra, Eleonora Abbagnato, Manuel Le Gris, Nicolas Le Riche ou encore Massimo Murru. Mais celle dont on retiendra le nom reste sans nul doute sa muse, son amie d’enfance rencontrée à l’Ecole de l’Opéra de Paris, et qui plus tard deviendra son épouse, Zizi Jeanmaire. «Zizi est une locomotive à laquelle j'accroche tous mes ballets». Pour elle, il chorégraphie ses plus grands succès (Carmen, La Chauve-Souris), ses fameuses revues (La Revue, Zizi je t’aime) et monte des shows à Broadway, à l'Alhambra, ou au Casino de Paris.Directeur de compagnie, Roland Petit fonde les Ballets des Champs-Élysées en 1945, et les Ballets de Paris en 1948 au Théâtre Marigny, avec Zizi Jeanmaire. En 1970, il accepte la direction de la Danse à l’Opéra de Paris, mais il démissionne au bout de six mois. Entre 1970 et 1975, il reprend le Casino de Paris. En 1972, avec la pièce Pink Floyd Ballet, il fonde le Ballet national de Marseille, qu'il dirigera pendant vingt-six ans, et au sein duquel il fonde son école de danse. Il a enfin ses propres danseurs, tous de haute-volée : Dominique Khalfouni, Denys Ganio, Luigi Bonino, Jean-Charles Verchère et Jean-Pierre Aviotte. Parallèlement, il règle ses ballets pour les plus grands théâtres de France, ou ceux d’Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Canada ou Cuba, et se partage entre le Ballet de l’Opéra de Paris, l’American Ballet Theater, le Staats-oper, le Deutch-oper de Berlin, la Scala de Milan ou le Music-hall. Roland Petit quitte le Ballet national de Marseille en mars 1998 mais continue de créer. Il remonte ses œuvres à travers le monde pour le Ballet de l’Opéra de Paris, le San-Francisco Ballet, le Asami Maki Ballet de Tokyo, le Téatro Colon de Buenos Aires, la Scala de Milan, le K. Ballet Company de Tetsuya Kumakawa à Tokyo, le Ballet National de Nancy, le Ballet du San-Carlo de Naples, la compagnie du Maggio Fiorentino à Florence, le New National Theater de Tokyo.Refusant les effets techniques gratuits, Roland Petit n’aura cessé de renouveler son style et son langage. Il est passé maître dans l'art du pas de deux et du ballet narratif, tout autant que dans l'abstraction. Avec plus de 150 ballets à son actif, les chefs-d'œuvre s’enchaînent, mais ne se ressemblent pas : Le Jeune Homme et la Mort, Carmen, Les Forains, La Dame de Pique, Turangalîla, Proust ou les Intermittences du Cœur, Notre-Dame de Paris sont indubitablement devenus des œuvres majeures du répertoire. Son épouse, sa fille, ainsi que ses proches collaborateurs (Luigi Bonino ou Jean-Michel Désiré), s'attachent désormais à préserver et à faire perdurer son œuvre.

BALLET DE 

L'OPERA DE ROME

 

Bâti par l'impresario Domenico Costanzi sur les plans d'Achille Sfondrini, le Théâtre de l'Opéra de Rome ouvre ses portes le 27 novembre 1880, sous le nom de Teatro Costanzi. En 1928, le Théâtre, racheté par la commune de Rome, est rebaptisé Théâtre de l’Opéra de Rome. Ayant pour intention d’élargir sa programmation artistique à la danse, le Théâtre fonde cette même année l’école du Ballet de l’Opéra de Rome, qui sera le point d’ancrage du futur corps de Ballet. La notoriété du Ballet de l’Opéra de Rome prend rapidement un essor international, et la troupe acquiert une réputation de prestige grâce aux directions successives de grandes figures de la danse : Ileana Leonidov, Dmitri Rostov, Nicola Guerra, Boris Romanov, Aurell Milloss, Anton Dolin, Erik Bruhn, Zarko Prebil, André Prokovski, Maya Plissetskaya, Pierre Lacotte, Vladimir Vassiliev, Elisabetta Terabust, Giuseppe Carbone, Amedeo Amodio, Carla Fracci et Micha van Hoecke. Tout au long de son histoire, la compagnie a mis en scène les plus grands ballets de la tradition classique et moderne, les travaux des plus importants chorégraphes italiens et étrangers : de Marius Petipa à George Balanchine, de Michel Fokine à Frederick Ashton ou encore Roland Petit, Leonide Massine, Vaslav Nijinsky, John Cranko, Luigi Manzotti, August Bournonville, Amedeo Amodio, Antonio Gades et Micha van Hoecke… Eleonora Abbagnato, Étoile de l’Opéra de Paris, prend la direction de la célèbre troupe en juin 2015, avec l’ambition de valoriser les jeunes talents italiens, de renouveler le répertoire et d’agrandir les frontières du ballet classique. Pour se faire, elle invite, dès la saison 2015-2016, les célèbres William Forsythe, Benjamin Millepied, Angelin Preljocaj, Christopher Wheeldon et Giuliano Peparini. A l’occasion des représentations de la Chauve-Souris, le Ballet de l’Opéra de Rome se produira pour la toute première fois à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées.

ELEONORA 

ABBAGNATO /  Directrice du Ballet National de l'Opéra de Rome

 

Eleonora Abbagnato découvre le ballet à l’âge de quatre ans. Elle quitte l’Italie à 12 ans pour s’inscrire à l’Académie Princesse Grace de Monaco. En 1992, elle est remarquée par Roland Petit, qui lui permet d’entrer à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle est promue Première danseuse en 2001. Régulièrement invitée dans son pays d’origine, elle danse notamment pour la Scala de Milan et pour le ballet Teatro San Carlo de Naples. Elle est nommée danseuse Étoile du Ballet de l’Opéra national de Paris le 27 mars 2013 à l’issue de son interprétation du rôle-titre dans Carmen (Roland Petit). Danseuse rayonnante à la présence scénique remarquable, elle danse les grands rôles classiques avec autant de brio que les œuvres contemporaines. En avril 2015, elle est nommée Directrice de la danse du Ballet de l’Opéra Théâtre de Rome. Elle en prend la direction officielle deux mois plus tard.

LUIGI

BONINO /  Superviseur de la chorégraphie

 

Danseur, Luigi Bonino débute sa carrière au Ballet Culberg en 1963. En 1975, Roland PETIT l'engage au Ballet national de Marseille, où il devient l’un des danseurs vedette du chorégraphe qui lui confie les premiers rôles de nombreuses chorégraphies. Il est le partenaire privilégié de Zizi Jeanmaire dans bon nombre de ses spectacles et se produit avec Margot Fonteyn, Natalia Makarova, Alessandra Ferri, Luciana Savignano et Elisabetta Terabust. Il crée le rôle de Charlot dans le ballet de Roland Petit, Charlot danse avec nous. Roland Petit lui confie ensuite la tâche de remonter les ballets de son répertoire pour les autres compagnies. Luigi Bonino devient, dès lors, l'assistant permanent de toutes les productions de Roland Petit et continue de danser certaines œuvres. Fidèle héritier du mythique chorégraphe, Luigi Bonino s’attache à préserver et à faire perdurer son œuvre. Il est désormais directeur artistique de tous les ballets de Roland Petit et supervise l’ensemble de ses chorégraphies.

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